Tourisme

Bibliothèque Municipale de Sintra – Casa Mantero

Une bibliothèque publique fonctionnant selon les dernières tendances en bibliothéconomie.Elle est située à Correnteza, sur une propriété datant du XIXe siècle, acquise par la municipalité dans les années 1970, en très mauvais état.Depuis le balcon de la maison, vous pourrez profiter d’une vue magnifique sur le Château des Mourons et la vallée de la Raposa.

Miradouro da Correnteza

L’arrivée du chemin de fer à Sintra a entraîné des changements majeurs dans l’urbanisme de la ville. La rue où se trouvait le groupe de maisons construit pour loger les ingénieurs du monorail de Larmanjat a été élargie et, profitant de la vue sur la vallée de Raposa, le capitaine Mário Alberto Soares Pimentel a réalisé l’un des aménagements urbains les plus emblématiques de la ville. Cette avenue abrite un monument dédié aux soldats portugais morts pendant la Grande Guerre, œuvre du sculpteur José da Fonseca.

Cadeia Comarcã

La prison de district, à l’instar de l’hôtel de ville, fut conçue par l’architecte Adães Bermudes, dans le cadre d’une série de rénovations des bâtiments publics de Sintra au début du XXe siècle. La décision de construire une nouvelle prison fut prise en 1894, l’ancienne prison n’offrant pas des conditions de détention dignes. Aspect d’une forteresse médiévale, l’édifice, érigé sur l’emplacement de l’ancien cimetière São Sebastião, s’organise selon un plan hexagonal centré. Il servit de prison pendant soixante ans.

Igreja da Misericórdia (Église de la Miséricorde)

La date exacte de la fondation de la première institution caritative de Sintra est inconnue, mais on suppose qu’elle remonte au XIVe siècle.En revanche, la fondation de l’hôpital de Santo Espírito, antérieure à la fondation de la Miséricorde, remonte incontestablement au règne du roi Ferdinand, tout comme la construction de la première église.L’église dédiée à Mariana est actuellement réduite à son chœur et à ses autels latéraux, la nef et les autres dépendances ayant été démolies lors de l’instauration de la République afin d’élargir la voie publique.

Cascade de Pisões

Personne ne peut manquer d’être fasciné par cette délicate et romantique Cascata dos Pisões, que beaucoup ont tendance à confondre avec l’historique Fonte dos Amores. L’histoire raconte qu’autrefois, les eaux coulaient librement le long de la montagne et étaient utilisées à la Quinta dos Pisões, où des moulins à eau s’en servaient pour fouler le lin. Le terrain sur lequel elle est construite appartenait au marquis de Pombal et a été acquis par son protégé, Daniel de Gildemeester, consul des Pays-Bas au Portugal et négociant en diamants, qui a décidé d’y ériger la cascade. Cette verdure, ce travail de la pierre imitant des roches naturelles escarpées, cette mousse sur les vieux murs qui l’entourent, et enfin cette eau qui s’écoule dans le petit lac rocailleux, nous renvoient à la phrase d’Eça de Queirós : « Sintra est ceci : un peu d’eau, un peu de mousse : c’est un paradis ».  

Largo do Palácio/ Serra

Devant l’hôtel de ville se dresse une fontaine de style néo-manuélin, conçue par l’architecte Tertuliano Lacerda Marques et sculptée par José da Fonseca. Inaugurée en 1914, elle repose sur un socle soutenant un bassin sculpté d’où émerge, en son centre, un large fût orné de motifs végétaux et d’un bec en bronze représentant un poisson. À son sommet, la fontaine est couronnée par la Croix du Christ, qui surmonte une sphère armillaire entourée de quatre écussons. Sur ces écussons alternent les armoiries de la ville et un pélican portant l’inscription « Pola Lei e Pola Grei » gravée en caractères gothiques.

Mercado Estefânia

Autrefois une arène (il y a une référence à une grande corrida en juillet 1893), c’est aujourd’hui l’emplacement du Marché Municipal d’Estefânia. Intégrée à la région rurale environnante, Sintra approvisionnait la capitale en fruits et légumes vendus sur les marchés, dans les foires ou même dans les rues de Lisbonne. Parfois, la population citadine allait s’approvisionner à Sintra, à la Foire de Mercês et à celle de São Pedro, d’autres fois, ce sont les paysans qui les apportaient à la ville. Outre les fraises, les fruits des bois, les pêches roses, les poires brunes et les pommes Reineta faisaient également le bonheur des amateurs. La Pomme Reineta est encore présente dans la région des vergers dispersés dans toute la commune, avec une plus grande concentration à Fontanelas. Les vergers de Colares étaient célèbres, ce qui a donné son nom à Praia das Maçãs (Plage des Pommes), car, selon la légende, la rivière qui s’y jetait passait entre les vergers et transportait les pommes tombées dans ses eaux jusqu’à la plage. Actuellement, il y a également un espace de restauration dans cet endroit, offrant une expérience plus attrayante à ses visiteurs.

Padaria Saloia

Un rêve qui nourrit des générations. Le pão com chouriço (pain au chorizo) de la Padaria Saloia a commencé à se distinguer dans la vente ambulante il y a cinquante ans, après une invitation de la part du Comité des Fêtes en l’honneur de Nossa Senhora do Cabo. Pendant près d’un demi-siècle, le succès et la reconnaissance du produit ont pris forme dans la vente ambulante, à tel point qu’après cette invitation, sa présence dans les foires autour de Sintra s’est multipliée. Chéri pendant des années, le rêve est devenu réalité et, en 2021, Salomé Patrão et Horácio Patrão ont ouvert la Padaria Saloia, un espace situé dans l’une des rues les plus animées de Sintra.

Museu Ferreira de Castro

Cet espace muséal explore la vie de Ferreira de Castro, l’un des écrivains portugais les plus traduits, dont le roman le plus célèbre est *À la Selva*. L’écrivain a été nominé deux fois pour le prix Nobel de littérature. Les visiteurs peuvent y admirer des éditions rares, des manuscrits, des objets personnels et des illustrations originales de ses œuvres, ainsi que d’autres objets ayant appartenu à l’auteur ou étroitement liés à sa vie.

Paços do Concelho de Sintra

L’hôtel de ville est stratégiquement situé entre les deux quartiers de Sintra (Vila Velha et Vila Nova da Estefânia). Sa construction à cet endroit marque le transfert du centre administratif, installé dans un bâtiment du XVIIIe siècle près du Palais royal, vers un quartier plus moderne. Conçu par l’architecte Adães Bermudes, il a été construit entre 1906 et 1908, à l’emplacement de l’ancienne chapelle manuéline Saint-Sébastien. Les façades sont agrémentées de fenêtres néo-manuélines et d’une imposante tour pyramidale recouverte de tuiles, ornée de la croix du Christ et des armoiries nationales, culminant à la sphère armillaire.

Hotel Lawrence

Construit en 1764 sous le nom d’Estalagem dos Cavaleiros (Auberge des Chevaliers), cet édifice fut acquis au XIXe siècle par Lewis Lawrence, qui y établit le plus ancien hôtel de la péninsule Ibérique. Ce charmant établissement accueillit des personnalités de renommée internationale, parmi lesquelles le poète anglais Lord Byron, l’aristocrate anglais cultivé William Beckford, ainsi que, plus récemment, Angelina Jolie et Brad Pitt. L’hôtel Lawrence servit également de décor à une partie du roman « Os Maias » de l’écrivain portugais Eça de Queiroz. Aujourd’hui, bien qu’agrandi, l’édifice conserve son architecture et sa fonction d’origine.

Celeiro da Jugada

Sur la place Latino Coelho, on peut admirer quelques vestiges de l’ancien Celeiro da Jugada, où était versé et entreposé le tribut en céréales versé à la couronne. C’est également ici qu’était vendu l’art sacré retiré des églises de Sintra après l’abolition des ordres religieux en 1834.

Edifício dos correios/ Torre do Relógio

Le bâtiment actuel du bureau de poste servait d’hôtel de ville et de prison départementale. Dès son origine, il abritait une horloge publique qui donnait l’heure à la ville, une caractéristique inhabituelle pour un petit village rural situé à l’ombre du palais royal. La structure que nous connaissons aujourd’hui a probablement été construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à l’initiative du marquis de Pombal, en s’inspirant des clochers des autres églises de la municipalité de Sintra. Si une tour avait existé à une époque antérieure, elle aurait certainement été gravement endommagée lors du tremblement de terre de 1755.

Parque da Liberdade

Le Parque da Liberdade, qui faisait initialement partie du domaine du palais de Valenças, est avant tout un hymne au romantisme. Sa richesse biologique, caractérisée par un développement essentiellement naturel, s’allie à une esthétique qui favorise la diversité des niches écologiques, favorisant ainsi la biodiversité. Plus de 410 plantes, réparties en 60 espèces différentes, y sont recensées. C’est un jardin enchanté d’arbres et de fleurs, agrémenté de bancs en pierre invitant à la flânerie et à la contemplation.